Vincent Lindon meilleur acteur selon l’académie
En mai dernier, il a bien conqui le jury du Festival de Cannes avec sa performance dans La Loi du marché de Stéphane Brizé. Ce n’est donc plus une surprise, pour lui et pour les participants, s’il a obtenu le César, on peut dire que tout le monde s’attendait à ce succès. Honnête et angoissé, le nouveau décoré sait aussi être touchant. Dans son discours, il dit être extrêmement touché en obtenant ce prix ce soir, il mentionne aussi que c’est la première fois et qu’il se rappellera de se souvenir de ce moment à vie.
La malédiction des Césars est enfin rompue
Plusieurs fois, l’acteur a vu le César lui échapper. La première fois c’était avec La Crise en 1993 de Coline Serreau qu’il devait remporter sa première nomination aux César, mais le prix a été destiné à Claude Rich, pour le film Le Souper. La deuxième fois, c’était avec sa performance dans Ma petite entreprise en 2000, et cette fois encore, le prix lui échappe au profit de Daniel Auteuil dans La Fille sur le pont. Les autres fois, en 2008, la vedette est volée par Mathieu Amalric dans Le Scaphandre et le papillon. En 2010, il est écrasé par Le Prophète Tahar Rahim. En 2013, Vincent Lindon n’a pas pu résister devant la puissance de Jean-Louis Trintignant, le héros du film qui a reçu la Palme d’Or à Cannes, Amour. Et enfin, son tour est arrivé en 2015, il est primé pour La Loi du marché.
Comment Vincent Lindon s’est fait connaître en France ?
Vincent Lindon est né le 15 juillet 1959 à Boulogne-Billancourt. Son père est Laurent Lindon, un industriel. Sa mère, Alix Dufaure, une journaliste de mode au magazine Marie-Claire. Sa famille compte bien des intellectuels qui parmi eux, son oncle Jérôme Lindon qui est l’éditeur des Editions de Minuit et son grand père, Raymond Lindon qui est un haut magistrat, un procureur à la Libération.
Ses parents se sont séparés et Vincent habitait avec sa mère et son beau-père, Pierre Bénichou, journaliste. Vincent Lindon n’est pas un élève assidu, à son adolescence, il cherche déjà sa voie en faisant un stage dans un label de musique à New York, en s’expérimentant en tant qu’aide costumier sur le tournage du film (Mon oncle d’Amérique), il a été même coursier au quotidien Matin de Paris. Il y a aussi un moment où il est régisseur sur les tournées de Coluche et enfin il a choisi d’être un comédien, au début des années 80, lorsqu’il entre dans le Cours Florent à Paris.
